Joachim Du Bellay est un poète du XVIe siècle, né à Liré. Le Grand Logis accueille un musée dédié à son oeuvre, sa vie et son époque.
20 Juillet 2015
L'association des Amis du Petit Lyré a publié une nouvelle lettre consultable ICI.
Cette lettre, éditée deux fois par an, est envoyée par courrier à tous les adhérents de l'association.
Voici l'éditorial proposé par la présidente, Cécile Hérissé :
É D I T O R I A L
Dites-moi, chers Amis, connaissez-vous bien les nouvelles d’ici ?
Elles s’enracinent dans le passé, se concrétisent dans le présent et se projettent dans l’avenir.
Ainsi, en ce début d’année 2015, lors de l’assemblée générale, est évoqué l’anniversaire des 500 ans de l’avènement de François 1er.
Les Amis du Petit Lyré entendent rendre hommage au Roi de la Renaissance des arts et des lettres :
- en organisant, le 21 mars, avec les Dames du Musée, la journée de la poésie et la tenue d’une dictée franco-québécoise, en partenariat avec Loire-Mauges-Québec,
- en déclamant, le 28 mars, sur les bords de la Loire, des poèmes sur la peinture, avec le cercle de « la Lyre et la Plume »,
- en s’enrichissant, le 30 avril, des Mots des Poilus relevés par Jean-Pierre Colignon,
- et en « dansant et ballant à leur aise », le 23 mai en phase avec « la Compagnie Outre-Mesure ».
Pas question, de facto, d’abandonner son histoire ponctuée par la bataille de Marignan en 1515 et l’usage du français ordonné par l’Édit de Villers-Cotterêts en 1539.
Pas question de sacrifier son héritage gréco-latin, à l’autel du pouvoir.
Alea jacta est ! Pour rester persona grata, ne point tomber de Charybde en Scylla et, en toutes circonstances, suivre le fil d’Ariane, il convient premièrement, d’adopter un modus vivendi faisant fi des sirènes mensongères promettant panem et circenses, urbi et orbi, ad vitam aeternam, et deuxièmement, d’améliorer le statu quo, en appliquant, ad litteram, les recommandations de Joachim Du Bellay qui, dans le livre VI de « Défense et illustration de la langue française » préconisait, en matière de vocabulaire d’innover quelque terme [...], avec modestie toutefois, analogie et jugement de l’oreille, […] je ne te saurais bailler certaine règle. […] je renvoie tout au jugement de ton oreille.
La Présidente Cécile HÉRISSÉ